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The World Bank

Études de cas illustratives

LE MÉCANISME DE GARANTIES DE LA MIGA À L’ŒUVRE Des projets viables et de grande envergure engagés dans des pays IDA et des FCS ne parviennent parfois pas à démarrer du fait que les assureurs et réassureurs privés n’ont pas les capacités requises pour fournir des produits d’atténuation des risques pour des montants substantiels et sur de longues périodes. Ce qui fait que la

Études de cas illustratives

LE MÉCANISME DE GARANTIES DE LA MIGA À L’ŒUVRE

Des projets viables et de grande envergure engagés dans des pays IDA et des FCS ne parviennent parfois pas à démarrer du fait que les assureurs et réassureurs privés n’ont pas les capacités requises pour fournir des produits d’atténuation des risques pour des montants substantiels et sur de longues périodes. Ce qui fait que la MIGA n’est pas en mesure de soutenir des projets porteurs de transformations comme le vaste projet de valorisation durable de l’énergie présenté sommairement ci-dessous.

Le problème

Hydropower has tremendous potential in this IDA country, where just 16% of the population has access to electricity. A $10 billion project under consideration would offer 5,000 MW of new capacity—double the country’s current electricity output. Because of the project’s scale, in order for MIGA to provide the support needed to move the project ahead, it will need more guarantee coverage than private reinsurers can provide.

La solution

En présence de multiples sources de financement, la MIGA est capable de fournir une couverture contre les risques non commerciaux associés aux obligations contractuelles et contre le risque de défaut de paiement du montant dû en cas de résiliation. Une allocation du PSW de l’IDA au titre du nouveau mécanisme de garanties de la MIGA fournirait une couverture additionnelle de 1 à 2 milliards de dollars — permettant ainsi le décollage de ce projet innovant. (Plus)

LE MÉCANISME D’ATTÉNUATION DES RISQUES À L’ŒUVRE

Le problème

Dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, le secteur de l’électricité est confronté à des défis multiples parmi lesquels l’étroitesse des réseaux, une faible capacité de production, la forte dépendance à l’égard des importations et une production à base de fioul. En raison des conditions locales, l’énergie solaire photovoltaïque fournit une excellente opportunité d’accroître l’offre d’électricité à des prix compétitifs et d’assurer la sécurité énergétique. La situation financière précaire de l’acheteur et l’absence d’un historique de paiements dans le cadre de conventions d’achat d’électricité (CAE) avec des producteurs d’électricité indépendants (PEI) découragent l’investissement privé dans ce secteur.

La solution

L’IFC cherche à financer le premier producteur indépendant d’énergie solaire (PEI) du pays, une opération que le Groupe de la Banque mondiale peut appuyer à travers le mécanisme d’atténuation des risques (RMF). La garantie d’apport de liquidités offerte au titre du RMF aiderait à atténuer les risques de défaut de paiement par l’acheteur, tandis que l’assurance contre les risques politiques fournie au même titre contribuerait à réduire les risques de rupture et de résiliation de contrat. (Plus)

LE MÉCANISME DE FINANCEMENT EN MONNAIE NATIONALE À L’ŒUVRE

Le problème

Dans un pays où près de la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, l’IFC voudrait soutenir le projet d’un opérateur hospitalier visant à accroître l’accès à des soins de santé de qualité et établir des normes d’excellence. Le client est cependant exposé à des risques de change importants et les financements en monnaie nationale à long terme ne sont pas disponibles à l’échelon national. En temps normal, l’IFC émettrait une obligation libellée en monnaie nationale. Dans la pratique cependant, il est difficile de faire concorder l’échéancier et le calendrier d’amortissement de l’obligation avec ceux du projet concerné.

La solution

En s’associant à l’IDA, l’IFC pourrait émettre une obligation libellée en monnaie nationale dont le produit serait investi dans des titres publics ou privés jusqu’à ce que le projet en ressente le besoin. À mesure que le projet effectue les paiements à échéance au titre du prêt en monnaie nationale octroyé par l’IFC, les montants recueillis devront être investis/administrés sur place jusqu’à ce que les paiements au titre des obligations servant au financement du projet soient échus. L’IFC ne pouvant assumer dans ces conditions le risque de crédit des instruments faiblement cotés dans lesquels ces montants seraient investis, le mécanisme de financement en monnaie nationale le ferait à sa place. En assumant le risque de crédit associé aux instruments de gestion des liquidités (titres publics et privés), le LCF de l’IDA facilitera 1) l’octroi de financements en monnaie nationale à un client du secteur de la santé et 2) une émission d’obligations en monnaie nationale par l’IFC, contribuant de ce fait à faire avancer le programme d’action du Groupe de la Banque mondiale sur le développement du marché des capitaux. (Plus)

LE MÉCANISME DE FINANCEMENTS MIXTES À L’ŒUVRE

Le problème

Dans ce pays IDA, l’électricité est produite à base de diesel importé, ce qui entraîne des coûts énergétiques élevés. Les investisseurs jugent les projets viables dans le secteur des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie trop onéreux. En conséquence, un projet n’a pas pu décoller ces trois dernières années par manque de solutions de financement.

La solution

En s’associant à une banque, l’IFC établirait un mécanisme de partage des risques pour soutenir un portefeuille de prêts au bénéfice de projets de valorisation des énergies renouvelables et de maîtrise de l’énergie dans ce pays. Elle couvrirait 50 % du risque de crédit, et le mécanisme de financement mixte du PSW assumerait une première tranche de pertes représentant 20 % du risque maximum couvert. (Plus)